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NIAGAMI Mandinguo Reggae
Groupe de Montpellier, formé en 2011, Niagami vous présente le métissage entre le reggae et la musique traditionnelle d’afrique de l’ouest. Le répertoire proposé est très festif et dansant, rappelant la joie de la musique mandingue qui rythme tous les moments de la vie en afrique. Mali, Guinée, Burkina Faso et Côtes d’Ivoire sont à l’honneur avec des thèmes et des chants qui rapelle les fêtes de quartier des grandes bourgades.
Composé de 5 musiciens, guitares, basse, batterie et djembé, le groupe voyage entre mélodie traditionnelle et reggae roots avec une grande énergie; NIAGAMI fait le lien entre la modernité et la source du cœur de l’Afrique traditionnelle.
NIAGAMI (que l’on peut traduire par « mélanger »), se veut d’interpréter une musique métissé. C’est l’aboutissement de mélanges entre la musique d’Afrique de l’ouest – la résidence de l’Empire Mandingue – et de reggae roots. Nous retrouvons dans les compositions du groupe des instruments d’afrique de l’ouest, tel que le djembé ou le n’goni, mais aussi guitares, basse, batterie et clavier.
La base du chant se situe dans l’afrique ancestrale, dans les chants de griots et autres détenteurs de la parole. Mais toujours dans un soucis de mêler modernité et ancien – mélodies et rythmes – ceux-ci sont remaniés et réécrit. Enfin, notre Groupe, à consonance reggae/afro beat est axé sur l’énergie de la musique africaine
Chant, Kamele N’goni, Djembé Tito, musicien autodidacte, a été depuis son plus jeune age attiré par la musique et les instruments qui la composent. Malgré cela, ce n’est que vers l’age de 19 ans qu’il s’initie vraiment et monte un groupe de reprise avec des camarades de lycée. Attiré fortement par la basse et les percussions, c’est en 96, lors d’un stage avec le maître tambour Adama Dramé, qu’il découvre la musique africaines et ses percussions.
C’est une révélation! Avec un groupe d’amis, ils s’éprennent de cette musique, ainsi que de sa culture, et entreprennent leur premier voyage en Afrique qui les mènera à Abidjan. Entre 1997 et 2002, Tito retourne chaque hiver en Afrique de l’ouest, Côte d’Ivoire, Mali, Burkina Faso et Guinée, pour poursuivre sa formation auprès de ces instructeurs, notamment le maitre malien Sékouba Traoré et celui qui fut son inspiration Adama Bamba « Monimba ».
Jouant dans les mariages, baptêmes et autre fêtes de réjouïssance, Tito accompagne différentes troupes et djembéfolaw, s’imprégnant peu à peu de cette musique et de la culture qui y est associée. C’est en 2003, avec l’envie de construire quelque chose en France et de mieux faire connaître cette musique que Tito s’installe à Montpellier.
Il rencontre différents musiciens avec lesquels il travaille, crée des formations et se produit dans les salles locales. Depuis, retournant régulièrement en Afrique pour reprendre contact avec la source, il a ouvert ses horizons et joué dans différents groupes, comme des fanfares, batucada, groupes de variété… Il accompagne actuellement les cours de danse d’Assiata Abdou, Sophie Diémé et Carine Agusol.
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