Encore un très grand plaisir de recevoir en résidence des comédiens « vieux habitués » du Renard en dépit de leur belle jeunesse.
La Cie KM28 est donc venu parachever « Interférences » , un spectacle « volcanique » autour des (non)relations familiales. Le photographe a adoré !
On mettra l’article de presse bien vite, promis. La première est prévue en novembre 2022 en région parisienne.
La pièce
On ne choisit pas sa famille. D’ailleurs, choisit-on vraiment le reste ?
La Famille est un espace mental complexe, dans lequel on se débat pour
trouver sa propre individualité.
Comment avancer lorsqu’on passe notre temps à regarder derrière nous ?
L’amour que l’on reçoit est-il cadeau ou poison ?
Les personnages se bousculent, se cherchent s’adorent à la folie et jusqu’au
point de non-retour.
Tous ont quelque chose à dire, tous ont décidé de mettre carte sur table.
Le père, la mère et la fille. Tous tourmentés, liés inextricablement, ils oscillent
dans un tourbillon d’émotions, de souvenirs et de sensations.
Une fille qui se rappelle, qui dessine et redessine une époque qui semble
révolue.
Une mère qui rêve et se perd peu à peu.
Et le père. Là, malgré lui.
« En famille, on est jamais seul à posséder son univers, à se posséder.»
– Michel Dallaire
Mot de l’auteur
Tout a commencé par une improvisation. Le but n’était pas d’écrire une pièce.
Imiter quelqu’un de notre entourage et en faire un personnage de théâtre.
S’affranchir de l’emprise inconsciente de la famille, et que le corps exulte.
Envie d’aller plus loin, de raconter leur histoire au-delà de la caricature et du burlesque.
Leur écrire une vie, un passé. Et voir cette emprise se transformer par ce regard extérieur, sans
cesse renouvelé, qu’est le public.
Qu’est-ce que le libre arbitre ? En jouissons-nous réellement ?
Choisir sa vie, prendre telle ou telle route à un moment précis sans se retourner.
Devenir qui l’on veut, ou simplement être qui l’ont est, et finir par s’accepter.
Vivre en assumant ses propres choix. Quels qu’ils soient.
Mot du metteur en scène
Le défi était d’articuler, de penser, comme absolument complémentaires, l’affrontement (familial mais aussi le combat intérieur de chaque personnage) et la manière dont les corps déversent ce qui ne peut être dit, ce qui ne peut être extériorisé, ce qui ne peut s’exprimer.
Ce texte est brutal, lancé sans détour.
Ne pas plaire, ne pas blesser malgré l’inévitable, juste dire.
Les mots comme des pensées, se déversent sans filtre. Tout est permis car tout est trop.
Les acteurs jouissaient d’une liberté totale au plateau car c’est tout le corps qui subit l’urgence et la violence du texte ainsi que l’atmosphère pesante.
Aller au bout de la pensée par le corps, aller toujours plus loin dans l’extrême sentiment.
Le travail d’interprétation reposait sur un vrai paradoxe : La liberté des corps en parfaite opposition avec la prison mentale des personnages.
Il s’agissait donc de trouver pour chaque comédien, sa propre interprétation de la
frustration, de l’empêchement, de l’amour, de la peine, de la haine ou encore de la folie.
L’équipe
Ludivine Delahayes, Auteure, interprète.
Célia Cordani , interprète
Aïtor Bourgade, interprète
Mandine Prieur , Metteuse en scène
CONTACTS DIFFUSION-PRESSE-ARTISTIQUE :
Ludivine Delahayes
cie.km28@gmail.com
06.13.42.18.41